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<1 2 3 4 5> Synthèse

La Synthèse 

 

Ce qui ne va pas dans l'action politique actuelle

 

la montée de grandes difficultés économiques structurelles (chômage, remise en cause de l'Etat Providence...)

une omniprésence des théories néo libérales, obligeant les hommes politiques à appliquer un modèle libéral

un décalage entre les politiques et la population car la population a l’impression qu’on lui impose les lois sans concertation préalable.  

le "microcosme politique" qui désigne le repli de la classe politique sur elle-même et ses intérêts.

la résistance des Français à la nouveauté.


Des syndicats faibles et très politisés.

un éloignement du politique par rapport à la population. Les Français ont le sentiment d’être mal représentés par la classe politique, notamment les jeunes, les femmes et les immigrés.

les affaires politico judiciaires des années 1990 ont eu un impact très négatif dans l’opinion publique.

la montée de l’individualisme dans les sociétés occidentales (le phénomène n’est pas que Français) renforce encore l’idée d’une crise de confiance

un éloignement de la vie politique avec les préoccupations des Français.

le décalage entre l’annonce des changements et l’application effective de ces changements.

une mauvaise représentativité de la classe politique. Seuls 13% des députés viennent du secteur du privé. Environ 12% sont des femmes. Les minorités ne sont pas du tout représentées. 

 

Ce qu'il faudrait faire pour améliorer l'image de la politique

 

la part du profit dans la redistribution de la richesse créée doit diminuer.

un retour à un Etat Providence très fort, financé grâce à une meilleure redistribution de la richesse créée, doit s'opérer.

une démocratie de proximité grâce à la mise en place de conseils de quartier doit être créée

l'homme politique doit bénéficier d’atouts pour être crédible: l’honnêteté, une grande pédagogie, une expérience et une participation active à la vie publique, l’humilité...

une attitude désintéressée de l'homme politique, autrement dit une indifférence envers le pouvoir et les sondages ou encore envers les critiques de la presse ou des Français. 

une légitimité de l'homme politique. Il doit savoir appliquer son programme en cas de légitimité institutionnelle et savoir partir quand les Français ne se reconnaissent plus en lui. 

un renforcement des pouvoirs du parlement qui devrait être un réel contre-pouvoir face aux décisions du gouvernement, peut être une solution intéressante.

 

 une suppression des cumuls de mandat à la française.

 

une plus forte exposition des politiques par rapport à la justice. En effet, leurs fonctions les assignent à être exemplaires.

 

l'homme politique doit fonctionner autour des valeurs d' autoévaluation, d’expérimentation et de concertation.

 

 

 

 

Le mot de la Fin

Finalement que tirer de ce projet qui nous a tant animé pendant un an ? Comment le résumer ?

Il est amusant de souligner tout d’abord la réaction commune à tous les politiques de gauche ou de droite que nous avons rencontré.

Une fois le projet présenté, tous nous ont lancé un « Courage ! » l’œil plein de sympathie qui résume un  « Ah !moi-aussi-j’ai-voulu-un jour-reformer-la-politique,la-rendre-plus-attractive-vivante,mais-les français-sont-têtus,mes-enfants ! »

Nous sommes pas les premiers à avoir voulu entreprendre un tel projet et sûrement pas les derniers !                         

De plus, la dévalorisation de la politique n’est pas liée à un mal et il n’y a pas un unique remède simple et rapide pour l’enrailler ! Les raisons ont afflué : chômage, déréglementation de l’économie, mauvaise représentation des Français, faible adéquation entre la politique et l’image véhiculée par les média…alors que les remèdes se faisaient plus rares : plus de pédagogie, meilleure information, répondre d’abord aux problèmes économiques, une nouvelle constitution… 

Enfin, nous étions les premiers à penser et sûrement pas les seuls que les politiques étaient une catégorie d’individus qu’on ne pouvait uniquement apercevoir dans un livre d’histoire ou sur un plateau de télévision. Nous avons été surpris par la grande disponibilité des hommes et des femmes politiques qui certes sont toujours le nez dans un dossier, à courir entre deux rendez-vous ou deux émissions mais qui s’intéressent aussi à leur monde et qui n’hésitent pas à s’investir dans des projets originaux.

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